La solidarité avec le peuple palestinien ne cessera pas !

Publié le 17 Novembre 2017

Le gouvernement israélien a encore franchi pas dans l'arbitraire et la négation de toute opinion contraire aux siennes sur la colonisation des territoires palestiniens et la situation des prisonniers politiques palestiniens. Par la voix de son Ministre de la Sécurité publique, l'Etat israélien a, en effet, annoncé que 7 élus français soupçonnés de soutenir la campagne de boycott vis à vis du pays, sont interdits de pénétrer la frontière israélienne.

L'Association pour le Jumelage entre les camps de Réfugiés Palestiniens et les villes Françaises (AJPF) a décidé d'envoyer une délégation en Israël, du 18 au 23 novembre. L'objectif est d'adresser un message fort de soutien aux prisonniers politiques détenus sur le sol israélien et de médiatiser leur cause. Ainsi l'association a fait part de sa volonté d rencontrer Salah Hamouri, jeune avocat franco-israélien détenu sans même que lui soient notifiées les charges qui pèsent contre lui, et Marwan Barghouti, un des leaders des Intifadas et très populaire dans la jeunesse palestinienne. De nombreuses personnalités et élus français ont été associées à la démarche, dans l'espoir de briser le mur du silence qui entoure la politique de colonisation de territoires et de pourrissement de la vie des palestiniens à l'oeuvre dans la région.

Mais le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, les députés européens Patrick Le Hyaric (PCF) et Pascal Durand (ex-EELV), la députée française Clémentine Autain (France insoumise) et les maires communistes de Gennevilliers, Stains et Limay ne seront pas accueillis sur le sol israélien car jugés favorables à la campagne de boycott des produits israéliens provenant des colonies de Cisjordanie. Voilà une curieuse manière d'envisager la démocratie ! Cette décision ne fait que confirmer le durcissement du régime observé depuis 2015 et l'arrivée au pouvoir de partis religieux et ultra-nationalistes dans le cadre d'une coalition avec le Likoud de Benyamin Nethanyahou.

Dans son édition du 17 octobre, l'Humanité publiait une interview de Ayman Odeh (ici au centre), dirigeant du Hadash, favorable à une paix durable et respectueuse des différentes communautés

Dans cette situation toujours brûlante et proche de l'embrasement, le Hadash, un front démocratique pour la paix et l'égalité comprenant notamment le parti communiste israélien, est une lueur d'espoir. Lors des élections législatives de 2015, la Liste unifiée a débouché sur la naissance de la troisième force parlementaire, revendiquant une paix juste et durable et une communauté d'intérêts entre arabes et juifs dans cette région du monde.

Rédigé par amis de l'humanité 63

Publié dans #Actualité

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